AuthorPascal

Mont Tendre

M

Nous nous sommes réveillés tôt ce matin. Marcel et Werner étaient prêts lorsque j’ai descendu l’escalier de bois pour les retrouver. Aucuns mots inutiles : il est trois heures du matin. Werner a rempli un thermos avec du café préparé à la cafetière italienne. Je les suis en retrait. Ce ne sont pas mes jambes ensommeillées qui me retardent: j’ai envie de solitude, de me fondre...